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Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical – Rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (2018)

Lancé sur Twitter le 19 novembre 2014, le hashtag #PayeTonUtérus a fait émerger plus de 7000 témoignages de femmes en 24h dénonçant par exemple des propos porteurs d’injonction sur leur physique ou leur volonté ou non d’avoir un enfant, des examens vaginaux brutaux ou pratiqués sans leur consentement, jusqu’à des violences sexuelles. En 2015, des documents de la Faculté de médecine de l’Université Lyon-Sud sont publiés : ils révèlent qu’il est attendu, dans le cadre de leur formation, que les étudiant.e.s pratiquent des touchers vaginaux sur des
patientes « endormies », donc sans leur consentement. Depuis, des lanceuses d’alertes ont relayé des témoignages de nombreuses maltraitances, propos sexistes et de violences, recouverts par le terme de « violences gynécologiques et obstétricales », un terme mobilisé depuis près d’une vingtaine d’années en Amérique latine — où plusieurs pays l’ont inscrit dans la loi — et dans le monde anglo-saxon.

Téléchargez le rapport sur les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical publié par le HCE (2019)

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